Quelles aides percevoir pour rénover un habitat indigne ?

Les propriétaires occupants des habitats indignes ont souvent trop de peines en ce qui concerne l’acquisition d’une maison décente. Entre construction, achat et réfections, pas assez de moyens pour choisir quelque option que ce soit. Quant au budget, la rénovation d’un habitat indigne serait la solution idéale.

Mais, tout ceci engendre des frais énormes souvent insupportables par le concerné. Pour apporter son aide à ces personnes, l’État a créé une institution nommée l’Anah chargée d’apporter des aides financières pour les travaux de rénovation. Mais avant de les présenter, il serait important de détailler les conditions d’accès une aide de l’Anah.

AIdes financières habitat indigne

Condition d’obtention d’une aide l’Anah

Plusieurs éléments conditionnent l’obtention d’une aide quelconque de l’institution Anah. Il s’agit particulièrement de la situation du logement, les caractéristiques des travaux à effectuer et du niveau d’engagement du demandeur d’aide.

La situation actuelle du logement au moment de la demande

Pour qu’une demande d’assistance à la rénovation d’un logement indigne soit fructueuse, la maison consternée doit :

  • Formuler une demande d’aide correspondant à une somme inférieure ou égale au niveau de ressource prévue à cet effet. Pour cela, selon que le demandeur soit ou pas en Île-de-France il doit se baser sur le nombre d’occupants de la demeure pour fixer le montant à demander (entre 14 879 euros et 59 026 euros pour 1 à 5 habitants, avec une majoration de 4 412 ou de 7 422euros par occupant supplémentaire pour un résident d’Île-de-France).
  • Veiller à ce que le logement ait plus de 15 ans d’ancienneté.
  • Éviter les prêts au taux zéro sur une période de 5 ans qui précéderont la demande d’aide.

Les caractéristiques des travaux à effectuer

Pour demander une aide de rénovation à l’Anah, il faut veiller à ce que :

  • La somme demandée ne soit pas pour construire une nouvelle maison.
  • Le but du financement ne soit pas pour l’agrandissement du logement ;
  • Les frais demandés ne soient pas simplement pour décorer la maison ;
  • Le coût des travaux à effectuer ne soit pas inférieur à 15 000 euros.

Niveau d’engagement du demandeur d’aide

Avant d’adresser une aide de rénovation, vous devez éviter d’engager les travaux au risque de ne pas recevoir l’aide.

De plus, il est demandé que les travaux de réfection d’une maison indigne soient réalisés par un professionnel du bâtiment ou par le propriétaire assisté d’un expert en la matière. À la fin des travaux, le demandeur doit faire de ce logement une résidence principale pendant au moins 6 ans.

Les différents aides de rénovation fournis par l’Agence Nationale de l’Habitat

Depuis 2015, les primes de transition énergétique ont été élargies. L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) est un des acteurs de référence de la lutte contre la précarité énergétique en France. Selon l’intérêt final de la rénovation à effectuer, l’Anah offre plusieurs aides dont voici quelques-unes.

L’aide « Habiter serein »

C’est une aide apportée aux personnes désireuses d’améliorer leur habitation. Lorsqu’un habitat indigne est principalement caractérisé par l’insécurité, le manque de confort des habitants et d’un espace sain, cette aide est la plus appropriée.

Alors s’il s’agit de refaire le toit ou la fondation, de faire des installations sanitaires, d’apporter de l’eau, de l’électricité ou du gaz dans une maison, le montant allouer « Habiter serein » sera de 25 000 euros, et doit correspondre à 50 % du montant total des travaux à réaliser.

L’aide « Habiter sain »

Cette dernière est presque identique à la précédente, surtout en ce qui concerne le type de travail à effectuer. La seule différence réside au niveau du montant de l’aide qui est de 10 000 euros maximum.

L’aide « Habiter facile »

Ceci est une aide très adaptée pour les personnes handicapées, les personnes âgées. Le but ici est de réaliser des travaux visant à faciliter l’usage de la maison ces deux types de maisons. Il peut s’agir dans un cas ou l’autre de la construction d’une rampe d’accès, de l’agrandissement d’une porte, de la réfection des marches des escaliers, le renouvellement de la baignoire…

Le montant ici varie en fonction du niveau de vie du demandeur, qui est de 7000 euros pour les personnes aux ressources modestes et de 10000euros pour les personnes aux ressources très modestes. L’aide perçue doit respectivement correspondre à 25 % ou à 50 % du coût total du travail.

L’aide pour travaux communautaires

Lorsque le travail à faire a pour but de rénover une partie commune d’un immeuble, alors c’est à ce type d’aide qu’il faut recourir.

Le montant maximum ici est de 10 000 euros correspondant à 50 % du coût total des travaux à remettre au propriétaire principal ou au syndicat des propriétaires.

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